dans lequel serait condensée en goutte d'huile la fureur qui m'anime quand des VIEILLES CONNES me piquent ma place dans la queue. JE SUPPORTE PAS.
M'en fout, vous pouvez pas nier, à 77% c'est le fait de VIEILLES CHIEUSES.
Et dans la queue du cinéma l'autre jour avec le Rayé à ma gauche et Hitchcock à ma droite, j'ai failli lui mordre le molet, à la greluche qui faisait semblant de rien, tous les poils de son nez plongé dans son bouquin alibi. C., il a dit "eh la vieille si tu crois qu'on t'a pas vue."
Une sorte de raison retrouvée à la vie, un défi jeté à chaque journée, sauter sur chaque occasion qui se présente, guetter, arnaquer le quidam sans faillir, arracher quinze secondes, quatre personnes, gagner, prendre des risques, vivre sur le fil ?
La raison d'être de cet agissement obscur, de la part du gang des vieilles chieuses ?
Car au fond, elle avait gagné quoi, la dinde sans ses marrons : dans le cinéma elle attendait comme nous autres, une fois la caisse passée... Elle avait bien gagné  soixante secondes -  et tout le mépris rassemblé de C. et de moi. Na. (Tant de solitude.
La solitude de la vieille conne. Pourquoi ?)
(Question existentielle en suspens.)

Et de 1 : on en a plein les couilles (oui les couilles les mots sont à tout le monde et tous à moi) de la Vierge Marie - ON EN PEUT PLUS D'ENTENDRE DANS SES OREILLES QUE D'ETRE FOUTUE C'EST ETRE SALIE -

Et de 2 : on les supporte plus (et je HURLE fatiguée agressée) vos photos ignomineuses de femmes à poil qu'on dégrade sur tous vos kiosques à journaux dans toutes vos rues de journaux de cul et vos autocollants à EXPLOSER DES FESSES -

Et mon 3 : j'en peux plus zonplu de vos trois catégories d'êtres humains dans le monde, les monsieurs, les madames, et les mademoiselles - j'EN PEUX PLUS QUE MON ATTACHE (ou non) A UN AUTRE ETRE (lui majeur dès l'amorce) DECIDE DE MON STATUT ET DE MON ETRE (profond)
(et merde.)