750 grammes
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La Capuche

  • : le bonhomme capuche
  • : Epicerie à bricoles. Collages en stock, phrases à tiroirs, anecdotes nocturnes et papillons.
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et des blablas rouges aussi

(des fois).

 

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Dans Le Fond De Ma Capuche

22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 16:19
Je suis allée déjeuner en tête à tête avec l'un de mes collègues : Couettouille.
(Je l'appelle Couettouille pour trois raisons : 1. il a pour habitude d'attacher ses cheveux, longs et grisonnants, en une petite queue qu'il remonte le long de la nuque, parfois en un palmier au sommet de son crâne ; 2. Rayé l'appelerait sans doute comme ça, s'il le rencontrait (ou du moins ne manquerait pas d'attirer mon attention sur ce qu'il appelerait "sa petite couettouille") ; 3. il m'agace souvent par sa tendance à se croire au-dessus du lot, un tel surnom le remet en quelque sorte virtuellement à sa place de comme-les-autres.)

A l'heure du départ quotidien pour la cantine, je le trouve tout préparé dans le couloir - petit tour d'horizon sur le pallier : pas l'ombre d'un-e autre travailleur/euse affamé-e pour nous accompagner dans notre quête de la soupe... Je me dis - bon, Couettouille est bavard, je n'aurais pas (trop) à me soucier des blancs à combler (éternelle angoisse oxienne), allons-y.

(En d'autres circonstances, j'aurais renoncé à mon repas à la cantine : cela m'est souvent arrivé ; je me rends compte que je vais au devant d'un déjeuner en forme de corps-à-corps avec le silence, trous de conversations à combler aussi nombreux que les carottes bouillies dans mon assiette, je pipote : non non moi j'allais pas du tout à la cantine, en fait je vais juste acheter un sandwich là vite fait... et v'là le thon-mayonnaise comme prix de ma tranquillité.)

Nous voilà donc partis pour l'aller + le retour bib/cantine (15 minutes de marche solitaire à deux au bas mot), + tout le repas rien que lui, moi, et nos assiettes entre les deux (ça n'a l'air de rien, comme ça, mais pour une Ox névrosée de la relation humaine, c'est un plat - tout un plat, j'veux dire).

Et voilà que comme un hasard, au détour de mes phrases et de nos échanges, je mets la conversation sur un sujet palpitationnant : Couettouille fait de la méditation. Et il me raconte, donc, pendant tout le temps de son plat (long).

C'était rigolo, c'était tout un monde à découvrir, je trouvais ça passionnant ; j'étais un peu dans la situation de quelqu'un qui fait un entretien : faire parler, relancer, hop des p'tites questions de temps à autrespour orienter et faire repartir le machin... Faut dire qu'il ne se faisait pas prier pour parler, ça lui plaisait ; et puis je dois lui donner suffisamment l'image de quelqu'un de docile pour qu'il aime "m'expliquer", je crois...

Faut que je vous raconte un petit peu quel genre de personne est couettouille.
Le genre à la fois très chiant et intéressant, tout de même ; intéressant à double face : une face intéressant comme "objet à étudier" (mais ça, ça ne doit pas lui faire plaisir, parce que ça ne fait plaisir à personne d'être objectivé), et une face intéressant comme "sujet, qui raconte" ; malheureusement, son côté intéressant comme sujet est un peu escamoté, à mon sens, par sa tendance (déjà mentionnée) à se mettre en scène lui-même, se penser différent, voire supérieur.
Il en devient chiant, au sens le plus banal du terme : il sait. Il surplombe. (Le premier surnom que je lui ai donné, d'ailleurs, pour parler de lui à Rayé, c'était "monsieur je-sais-tout", "je t'explique le monde".)
Dommage, parce qu'il a plein de choses à raconter, je pense, qui valent la peine.

Revenons à notre Bodhisattva.

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 20:15
Je suis franchement privilégiée là dessus.... j'ai vraiment de la chance. Attention, je veux pas dire que mon boulot me passionne, que je suis contente tous les matins de m'y rendre, loin de là... Souvent je râle, et je lorgne la date des vacances sur le calendrier... je souffle... mais tout de même.

Ces derniers temps, on peut pas vraiment dire que c'était l'extase, dans mon p'tit crâne d'oeuf à deux centimes.
Météo maussade, ondées intermittentes.
Cet après-midi, j'ai vécu un moment de pur bonheur entre Copain40ans et Copain60ans au boulot.

Copain40ans n'est pas là depuis très longtemps (combien ? je ne sais plus trop car avec lui j'ai rapidement eu cette l'impression qu'il avait toujours été là, qu'on avait toujours bossé ensemble. Peut-être cinq mois). Tout sec, un peu osseux, une brindille avec des cheveux gris et des yeux transparents. L'accent de Toulouse, bavard, bavard - et surtout : gai. Une gaité permanente, que rien n'oxyde. On se fait des blagues toute la journée avec lui.

Avec Copain60ans c'est une plus longue histoire. Il est arrivé bien avant moi, et on se connaît depuis mon entrée à la bib, ça fera bientôt deux ans. Il a fallu l'apprivoiser. J'ai mis du temps à le connaître, un peu, progressivement, le mettre en confiance, et puis découvrir un petit bout comme il était. Maintenant, il y a comme une complicité entre nous, et j'en suis très fière. Je l'adore totalement. J'adore son visage, et j'adore le voir sourire ; j'adore sa voix, et sa façon de se tenir et de marcher ; j'adore ses expressions, et son regard sur les choses. Nonnon, je ne suis pas amoureuse - je suis amoureuse de Rayé et de personne d'autre - juste, je l'aime énormément. C'est important qu'il soit là.

Et cet aprem, dans l'atelier, je me suis trouvée entre Copain40ans et Copain60ans, qui avaient entrepris de couvrir un livre compliqué tous les deux. J'étais bien, à l'aise, avec eux deux, c'était une parenthèse où je pouvais être celle-là - cellequejesuis avec Copain60ans, et cellequejesuis avec Copain40ans - en même temps, fondue l'une dans l'autre, et j'aime bien être celles-là, je me sens zen, j'ai envie de rigoler - et, c'est bête, mais je me sens aimée aussi.

Vas comprendre, des fois.
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 19:30
Ces gens qui me mettent en rogne verte et rouge dans ma bibliothèque :

- les gens qui se collent tout près tout scotchés limite sur tes genoux quand tu es avec un(e) autre usager-ère et qu'ils sont censés attendre leur tour derrière. Alors ça je le mets en tout premier parce que ça a le don de m'horripilier. Des fois, ils font exprès de faire du bruit, de soupirer, pour bien montrer qu'ils attendent et ahlala c'est long et... rien de mieux pour me donner l'envie de prendre tout mon temps et parfois bien plus, énumérer lentement toutes les particularités du réseau, les virtualités ouvertes par la possession de la carte, faire des commentaires avec la mamie sur le dernier bouquin qu'elle a lu ou sur la météo... Il arrive même qu'ils interrompent carrément la discussion - ils fichent leur tête d'oie entre la mienne et celle de la personne dont je m'occupe et y vont de leur question - nan mais et pis quoi encore.

- stressant au plus au point, aussi, pour mes petits nerfs délicats de bibliothécaires gracile (hum) : le même phénomène que ci-dessus mais de masse : au prêt, toute la file de la queue qui vient s'agglutiner en amas difforme devant et autour de moi - je suis prise d'un accès d'agora-lectorat-phobie, avec l'envie mordante de les chasser tous avec une tapette à mouche - ou d'aller me planter au milieu du dit amas de l'autre côté de ma banque de prêt avec un grand bâton de gendarme - comme dans Quick et Fluck - et de te les ordonner en file à un bon mètre cinquante de moi : là ! tu attends là ! et chacun son tour !!!

- les gens qui ne disent pas bonjour (grand classique), les diverses portes de prisons en tout genre, ceux qui t'agressent dès qu'ils ouvrent la bouche - mais bon, ça, rien que du banal...

- ceux qui s'essaient à nous (bibliothécaires) monter les uns contre les autres, à cracher sur X auprès de Y (débordant en général de compliments à l'égard de Y) - s'attendant à ce qu'on abonde dans leur sens : "ah vous au moins, vous êtes aimable, parce que votre collègue là-bas ! en plus elle avait pas l'air de s'en sortir hein, elle comprenait rien, elle avait pas l'air bien dégourdie... " etc. Ou bien, quand il y a eu un souci d'enregistrement de transaction, ils tiennent absolument à nous décrire la personne à qui ils ont eu affaire - soit qu'ils s'imaginent que cette personne va s'en souvenir (comme si on mémorisait les centaines de machins qu'on bippe toutes les semaines), soit, plus vraisemblablement, qu'ils s'attendent à ce qu'on aille la lyncher. (L'amusant, dans ces cas-là, c'est qu'ils décrivent toujours en terme de couleur de peau. "Une petite black." "Un jeune homme heu, certainement d'origine heu...")

- ceux qui essaient la même question à une demie-douzaine d'entre nous. Exemple cet après-midi : "- bonjour, j'ai oublié ma carte, je voulais savoir si je pouvais.. - ah non ce n'est pas possible d'emprunter sans la carte madame, désolée. - d'accord, tant pis." Et quelques mètres et secondes plus loin : "bonjour j'ai oublié... "Et elle va comme ça tester tout le monde, pour voir. Certains, quand ils se rendent compte qu'en fait on est juste à côté et qu'on a entendu, ils se sentent cons. (Un jour comme ça un gars m'avait demandé si on avait je-sais-plus-quoi ; je lui avais répondu par la négative. Quelques minutes plus tard Newcollègue vient me chercher, m'expliquant qu'un lecteur lui pose une question à laquelle elle ne sait pas répondre. J'arrive, et tombe sur le même gars avec la même question. Je crois qu'il s'est senti con.) Mais d'autres pas du tout, ça les gêne pas le moins du monde.

- ceux qui viennent te demander s'ils peuvent faire xvvh, tu leur dis non, et deux minutes plus tard tu tombes sur eux en train de faire xwh (c'est que du vécu hein, j'vous jure, et du vécu fréquent par dessus le marché !)

- les nombreux qui te tiennent toi, petit être individuel, maillon inoffensif, rouage d'équipage, pour personnellement responsable de tout ce qui peut advenir dans cet établissement : les fuites dans les WC, c'est toi, les pannes informatiques, c'est toi, le catalogue qui n'a pas trouvé le livre, c'est toi, le disque mal rangé, c'est toi, le DVD qu'il n'a pas réussi à lire, c'est toi, les tarifs trop élevés, c'est toi, les.... Et parfois, quand, excédée, tu leur fais remarquer que merde, c'est pas ta faute à toi, ils le reconnaissent en général, et s'assoient sur leur "mais", qui pour eux coule de source : mais ils ont besoin de se défouler ! Et puis ils sont énervés, parce qu'ils ont fait trois quarts d'heure de transport et le..... et c'est pas la première fois que ça arrive et... etc.

Je pourrais continuer.....
               et je continuerai plus tard, d'ailleurs.

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 15:39
On était au restaurant avec tout un tas de gens qu'on n'avait pas vus depuis des mois - voire des années pour certains ;  et on avait posé nos quatre paires de fesses tout au bout de la longue table, moi, en face de Rayé, et à côté, Samson et Flora qu'on voit à peu près toutes les semaines, et on se faisait des blagues de dédouanement tout bas - bé mets-toi là Rayé c'est vrai qu'on se voit pas souvent depuis le temps que j't'ai pas vu alors qu'est-ce que tu deviens...

Comme d'habitude, sous mon sourire extatique, je commençais à râler, comme Flora me demandait des nouvelles du boulot - bibliothèque d'égoûts.
Et puis je me suis entendue prononcer cette phrase improbable - et quand je l'ai entendue j'ai réalisé à quel point elle était con - mais c'était trop tard pour la rembobiner : "Ce qui est bien, c'est qu'il y a pas mal de Chinois qui viennent dans ma bibliothèque."

Oui.... heu....
Et ?
???

L'autre jour, une petite fille que je connais bien parce qu'elle traîne souvent en section jeunesse est venue avec son papa, qui lui ne parle pas français ; comme elle m'a reconnue elle est venue me demander si on avait des méthodes de français pour les sinophones, et elle traduisait tout en Chinois pour son père, en simultané - c'était une chouette rencontre.

Bien sûr, cette phrase était stupide, c'était comme un caillou de pensée mal dégrossi qui serait sorti grossier de mon cerveau puis de ma bouche sans passer par la case raison - conversation sociale, trucs qui ont des significations. (Flora, sympa, a hoché la tête comme si je venais d'émettre une opinion tout ce qu'il y a de plus sensé.) Ce qui est chouette, dans mon travail (je veux dire, mon travail comme il est pour moi, aujourd'hui, dans ma bib d'égoût, et pas comme il pourrait et devrait être - il y a tellement d'autres raisons pour lesquelles il pourrait être passionnant), ce sont les rencontres ; avec des collègues, avec le public. En général, hé, le public en général bien sûr, pas que les gens chinois.... !

C'est juste... Ce qui touche à la Chine, en plus, j'pourrais pas vraiment dire pourquoi, ça me colle des sourires.
C'est comme si je rencontrais un peu tous les jours des gens qui joueraient dans la super série télévisée dont je s'rais fan et que je regarderais tous les soirs sur M6....

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 13:17

 

On peut même lire les premières pages .

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 14:02

Acte I.


Big-sous-chèfe pratique le management gastronomique. Régulièrement, elle nous amène des paquets de gateaux et des pains aux raisins. J'ai tendance à trouver ça globalement sympathique, bien que parfois ça me laisse perplexe. C'est qu'elle le fait avec un certain manque de naturel. Parfois, j'ai l'impression qu'on est des chevaux. (Qu'on nous donne de l'avoine.)


Big-sous-chèfe exhibe une hexis fort aristocratique. Quelque chose dans le maintien, dans la voix, dans les montures de ses lunettes Chanel. Dans la tenue en points de suspension de son prénom composé, piqué à trois épingles.
Je me traîne l'impression tenace que Big-Sous-chèfe me prend pour une conne.


Je me suis demandé ce matin ce que j'apprenais, tous les jours, dans cette bâtisse de labeur. La première réponse qui m'est venue, c'est la patience. (Dieu du Travail apprenez-moi la persévérance.)

Acte II.


Big-sous-Chèfe me prend définitivement pour un cancrelat (comme dit Brille-et-Grince (j'aime bien les noms d'Indiens) : "j'ai rêvé là ou elle m'a parlé comme à de la merde ?")
"Nan mais elle est pas du même monde que nous", analyse Brille-et-Grince - et je dérive vers des considérations écarlates : comme ici, la structure hiérarchique de l'organisation reflète l'empilement des classes sociales les unes sur les autres.

Avec ses parenthèses et ses distorsions, ses droits-de-regards et ses entourloupes.

(Post scriptum : spéciale dédicace à Mehabel pour les noms d'Indiens qui déchirent ;-))

(Rouge post scriptum : rapport à mon précédent post, oui je sais les revenus du travail les revenus du capital tout ça... Les portes-monnaies les plus gras n'ont que peu de choses à voir avec la durée des études (capitaux familiaux, pousse-mousse financier), et indexer rigoureusement le niveau des revenus à la nature / durée (difficulté ? hum) des études de chacun représenterait déjà un progrès kangourou. Réaliser dans le texte la méritocratie véritable ? Sans doute l'aspiration de beaucoup de gens raisonnables. Je continue à trouver cela pas net.)

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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 12:37

Avant-hier au boulot une nana s'est lancée dans un exposé lyrique sur le thème du pouvoir d'achat. Ce qui m'a frappé, dans son discours, c'est qu'il occultait totalement la question des inégalités. C'était comme si, dans son esprit, "les gens" dans leur ensemble et en général n'avaient plus de sous (pour acheter des salades, elle tenait beaucoup aux salades je crois, pour le pouvoir d'achat ; moi je me disais qu'une salade ça ne nourrit pas sa femme - m'enfin). Comme si les méchants, c'étaient les supermarchés, et les victimes, les gens. Un peu comme dans ces pubs à la con des Mousquetaires de mes fesses et dans l'engagement politique et moral de Carrefour dans la lutte pour le... le quoi ?

Et j'ai pensé que c'était un peu l'image générale et brouillée que nous renvoient les médias, quand ils parlent du "pouvoir d'achat" - le prix des salades monte, mes amis, et les gens, dans la France, ils peuvent plus en acheter des salades. Les gens. Tous. (Ah les vilains vendeurs de salades.)

Hier, j'étais en grève et je suis allée manifester ; mais l'officiel de la lettre du motif ne me souriait pas beaucoup. Oui bien sûr je suis pour qu'on paie pluss une bonne partie des gens. Mais quand j'y réfléchis... Ce que je voudrais vraiment, ce n'est pas qu'on augmente le point d'indice pour la rémunération des fonctionnaires - pour que toute l'échelle jump en avant. C'est qu'on augmente le salaire des catégories C. Et qu'on augmente le SMIC, tiens. Nan ?

Tiens, même, parfois ça me fait bizarre quand j'entends "je gagne X par mois alors que j'ai fait X années d'études..." Evidemment je comprends l'idée générale hein - je suis pas totalement déphasée couillon, je comprends la rationalité interne de cette assertion qui se veut contradictoire - mais je la conteste, finalement. Ben oui. Tu as fait X années d'études, tu as de la chance. Ca te donne toute légitimité pour gagner décemment et correctement ta vie. Pour la vivre bien. Mais ça ne te donne pas plus de légitimité pour la vivre décemment que celui / celle qui n'en a pas fait. Des études.

Les études, en soi, c'est ni moins ni plus chouette que le travail (à 18 ans, à 14 ans) ; parfois, c'est un peu plus chouette tout de même - en quoi faire plus longtemps un truc plus chouette donne droit à plus de sous-chouettes pour une vie-chouette ?

Allez, vive le pouvoir d'achat de l'allocation universelle égale pour tous.

Nan ?

 

 

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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 14:00

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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 10:49

Demain, j'ai les résultats de GCS (Grand Concours Sauveur).
Et aujourd'hui, je suis allée ballader ma bosse par delà les chemins, de l'autre côté de la banlieue, au Parc des Expositions de Villepinte. Passer un concours de catégorie C qu'on appellera ici Filet de Secours Prévisionnel dans une Optique de Chute ou Rebondissement Possible.

Des centaines de petites fourmis sac à dos s'acheminant de droite de gauche vers l'océanesque hall 5B planté de chaises de jardin.
Ce concours, c'est une sorte de blague, pour laquelle l'année dernière 1054 petits bonshommes et bonnes femmes se sont déplacés pour 9 postes,celle d'avant 1470 pour 6 postes, d'avant 1058 pour 8... pour gagner 950 euros par mois.
Si.


J'ai quitté monsieur Rayé (chaud comme un chausson aux poires...) dans son dodo pour aller me perdre dans l'inepte lieu-de-rien de la gare du Nord. Sauté dans un RER où se rangeaient en lignes et colonnes des centaines de gens verticaux serrés comme des grilles. En avant vers Villepinte, cité de l'avenir ;-).

Il faisait un froid de poule. Je frissonnais - j'essayais de rentrer le plus profondément possible ma tête dans mon cou et mon cou dans mon tronc - les herbes avaient gelé.
J'ai marché longtemps longtemps avant d'atteindre le hall 5B, dans la file étirée des candidats (gelés), qui marchaient la tête dans le cou et le cou dans le tronc.

Le matin, j'ai compté des classeurs verticaux en posant des multiplications longues comme le fleuve de la Seine qui se jette dans la Manche. Je les refaisais quatre fois chacune. Yavait toujours un bug de mouche quelque part.


Ca a été le midi. Le hall 5B a dégorgé ses centaines de fourmi grises (moi au milieu), qui sont venues se répandre sur le parvi gelé de la ville déserte.
Un no-man's-land plat, brillant sous le froid à perte de vue. C'est où les sandwichs au beurre ? Des gens sortent leurs petits sacs de vivres, je suis jalouse ; et je pars chasser : le nez au vent à la recherche de nourriture.


Je marche des plombes (ça me réchauffe, et j'envoie des sms décatis).
Je déniche un sandwich étouffe-athée découlinant de mayonnaise et dans un dernier souffle j'engloutis une banane - je reste le cul sur le bord d'un bassin comme un boa qui doit digérer son éléphant, et j'attends la reprise des hostilités.

14 h : questionnaire.
15 h : je suis dehors, il fait beau, je regarde le paysage par les vitres du RER.
Je ne pense à rien.

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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 09:22

Bonjour,


Comme vous devez le savoir, j'ai eu la Directrice des Ressources Humaines de XXX au téléphone jeudi dernier, qui m'a expliqué de façon claire que l'ouverture d'un poste de contractuel, et a fortioti ma propre candidature sur ce poste n'avaient aucunement reçu son aval, ni celui du Maire de la commune.

Je comprends que vous avez fait une erreur, mardi 28 août, en m'assurant par téléphone que j'étais retenue pour un CDD de quatre mois. Je vous avais pourtant signalé que je sortais d'un entretien d'embauche pour un autre poste (un CDD de quatre mois également, à la ZZZZ, pour lequel j'ai appris plus tard que j'étais bien placée).
Je ne vous en fais pas le reproche ; de telles maladresses sont compréhensibles. WWWWW.

J'ai du mal en revanche à comprendre l'attitude que vous avez eue à mon égard vendredi 31, lorsque je me suis rendue à la YYY.
Il me semble que vous n'auriez pas dû être étonné du fait que je n'aie pas été contactée par la mairie ; il m'apparaît également que vous n'êtes nullement allé les voir pour les presser, puisqu'ils n'étaient encore au courant de rien jeudi dernier.

Il fut assez pénible pour moi d'attendre neuf jours durant un coup de fil qui ne devait jamais venir ; je regrette également d'avoir laissé passer une autre opportunité de travail.

Je tenais à vous le dire.

Je vous souhaite une bonne continuation,

Ox

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